Comment avez-vous commencé le tir ?
Mélanie : C’est une histoire de famille. Fille et petite-fille de garde-chasse, j’ai toujours baigné dans le tir. Mon père et mon frère pratiquaient le Ball-trap. À 14 ans, j’ai tiré pour la première fois. Depuis, je ne me suis jamais arrêtée.
Carole : C’est la même chose pour moi. Mes parents tenaient un stand de tir et mon père pratiquait la Fosse universelle. Après un temps d’arrêt suite au décès de ma mère, il a repris le tir. À cette époque, je pratiquais le football, mais moi aussi, au bout de quelques temps, j’ai souhaité tirer. C’est à l’âge de 15 ans que j’ai commencé.
Votre discipline est la Fosse olympique. Quelles médailles avez-vous obtenues ?
Mélanie : Avec Delphine RÉAU et Marina SAUZET, nous avons été médaillées d'argent par équipe au championnat d'Europe de Bakou en 2017. J’ai également remporté la médaille d'or au championnat d'Europe à Leobersdorf en 2018 et avec Carole et Loémy RECASENS, nous avons reçu la médaille de bronze par équipe au championnat d'Europe à Osijek en 2021. L’an dernier, j’ai également eu la chance de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo.
Carole : J’ai obtenu un quota pour la France pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020 en remportant la coupe du monde de Al Aïn en avril 2019. Ensuite, avec Antonin DÉSERT, nous avons été médaillés d'argent par équipe mixte au championnat d'Europe à Lonato del Garda en 2019.
À Osijek, au championnat d'Europe en 2021, j’ai remporté la médaille de bronze en en individuel mais aussi, comme on vient de le dire, par équipe avec Mélanie et Loémy RECASENS. Dernièrement, aux Jeux méditerranéens d’Oran, j’ai remporté la médaille d'or.
Que pensez-vous des infrastructures du CNTS ?
Mélanie et Carole : Nous sommes unanimes, les installations du Centre National sont exceptionnelles. En plus, nous avons beaucoup de chance, ce centre d’entraînement fédéral est relativement proche de chez nous, à seulement une heure et demie de route. En France c’est l’un des rares sites qui puisse aligner cinq fosses olympiques côte à côte. Du coup, dès que nous le pouvons et très régulièrement, nous venons nous y entraîner. Pour nous, c’est un outil de travail irremplaçable.